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Collection : Les mots de la vie
« Voici mon dernier manuscrit : La cerise sur le gâteau. Le titre est drôle, tu ne trouves pas ? » m'as-tu dit en me le confiant.
« Tu sais finalement, il n'est peut-être pas si drôle que ça ! Enfin, tu fais comme tu veux... Tu le publieras ou non cela n'a pas d'importance Pour moi, je l'ai terminé et Laurie a prouvé son existence. »
Ton faux air désabusé m'a confortée dans mon idée première de publier ce manuscrit. Je ne le regrette pas et je te remercie de me l'avoir confié.
Ton récit poignant, dérangeant, déchirant, poétique et plein d'humour m'a chamboulée, pourquoi le nier ?
Sur un sujet aussi grave que cette maladie qui te ronge et que tu nommes avec beaucoup de poésie Ophélie, l'araignée de la comptine de ton enfance nous permet d'objectiver la nature quasi mystique de ce mal.
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Tu ne te perds pas en élucubrations sur cette maladie mystérieuse ; non, tu l'acceptes et à partir de cette acceptation tu essaies de vivre avec, même s'il doit y avoir quelques dégâts collatéraux. À commencer par ton entourage qui se sent impitoyablement coupable alors qu'il n'est nullement responsable de ce qui arrive.
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Extrait de la préface de Francine AURAND
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